Curiosité : Par 30 m de fond, Gilles a visité les abords d'une épave bien française !
(pour une vidéo plein écran clic en bas à droite)
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HISTOIRE
Le Paris est un cargo en acier de 50 m par 8,40 m environ déplaçant 1135 tonnes. Il a été construit au chantiers Augustin Normand du Havre en 1913 avec un sister-ship l'Asie. Il était propulsé par une machine à vapeur à triple expansion de la compagnie Caillard du Havre lui autorisant une vitesse de 10,5 nœuds.
Il est réquisitionné durant la première guerre par la Marine Nationale et se retrouve au Moyen Orient. Après quelque temps du coté de la Syrie, il est envoyé avec un autre bateau, l'Alexandra pour empêcher le ravitaillement en carburant des U-boot par les Ottomans. Ils sont basés à Castellorize et croisent le long des cotes entre Marmaris et Anamur. En décembre 1917, alors que le Paris est proche de Kemer, il est pris sous le feu de l'artillerie ottomane. Les batteries sous le commandement du capitaine Mustapha Ertugrul se trouvent au Cap Avova. Le Paris est touché à plusieurs reprises et finit par couler en moins d'une demi-heure.
Les survivants sont recueillis et soignés à Antalya.
Le navire recevra la Croix de Guerre.
DESCRIPTION
L'épave du Paris repose sur un fond de 30 m où le sable et les rochers alternent avec des posidonies par endroits.
La coque est bien droite sur sa quille et la superstructures à l'arrière est nappée de filets. Au dessus subsiste un affût qui pivote encore. A la proue on distingue encore le nom du bateau (Il est bien entretenu !). Les cales sont accessibles et l'on peut voir des obus concrétionnés. Il faut également jeter un œil au gouvernail et à l'hélice surplombé par le galbe typique des poupes de l'époque.
Une épave bien agréable avec finalement assez peu de faune et de flore fixe par rapport à son age. Quelques poissons typiques du biotope mais pas la grande foule.
Le Paris est un cargo en acier de 50 m par 8,40 m environ déplaçant 1135 tonnes. Il a été construit au chantiers Augustin Normand du Havre en 1913 avec un sister-ship l'Asie. Il était propulsé par une machine à vapeur à triple expansion de la compagnie Caillard du Havre lui autorisant une vitesse de 10,5 nœuds.
Il est réquisitionné durant la première guerre par la Marine Nationale et se retrouve au Moyen Orient. Après quelque temps du coté de la Syrie, il est envoyé avec un autre bateau, l'Alexandra pour empêcher le ravitaillement en carburant des U-boot par les Ottomans. Ils sont basés à Castellorize et croisent le long des cotes entre Marmaris et Anamur. En décembre 1917, alors que le Paris est proche de Kemer, il est pris sous le feu de l'artillerie ottomane. Les batteries sous le commandement du capitaine Mustapha Ertugrul se trouvent au Cap Avova. Le Paris est touché à plusieurs reprises et finit par couler en moins d'une demi-heure.
Les survivants sont recueillis et soignés à Antalya.
Le navire recevra la Croix de Guerre.
DESCRIPTION
L'épave du Paris repose sur un fond de 30 m où le sable et les rochers alternent avec des posidonies par endroits.
La coque est bien droite sur sa quille et la superstructures à l'arrière est nappée de filets. Au dessus subsiste un affût qui pivote encore. A la proue on distingue encore le nom du bateau (Il est bien entretenu !). Les cales sont accessibles et l'on peut voir des obus concrétionnés. Il faut également jeter un œil au gouvernail et à l'hélice surplombé par le galbe typique des poupes de l'époque.
Une épave bien agréable avec finalement assez peu de faune et de flore fixe par rapport à son age. Quelques poissons typiques du biotope mais pas la grande foule.
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